Assurance vie : vos enfants bénéficieront-ils de l'abattement fiscal de 152500 euros?
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Assurance vie : vos enfants bénéficieront-ils de l’abattement fiscal de 152500 euros ?

L’assurance-vie reste un outil redoutablement efficace pour transmettre un patrimoine dans des conditions fiscales avantageuses. Mais vos enfants pourront-ils bénéficier pleinement de l’abattement de 152 500 € par bénéficiaire ? La réponse dépend de plusieurs conditions. Décryptage.

💡A retenir :

Vos enfants peuvent bien bénéficier de l’abattement fiscal de 152 500 € chacun… si vous avez pris soin d’effectuer les versements avant vos 70 ans et de désigner correctement les bénéficiaires.

L’assurance-vie conserve donc tout son intérêt pour transmettre un capital important dans un cadre fiscal optimisé, à condition de bien en connaître les règles et d’anticiper votre stratégie patrimoniale.

Situation des versementsAbattement applicable
Versements avant 70 ans152 500 € par bénéficiaire
Versements après 70 ans30 500 € global pour tous
Montant excédentaire après abattementImposition selon barème succession

L’atout majeur de l’assurance-vie : un abattement généreux

En cas de décès, chaque bénéficiaire désigné dans votre contrat d’assurance-vie peut profiter d’un abattement fiscal de 152 500 €, à condition que vous ayez versé les primes avant vos 70 ans. Au-delà de ce seuil, le capital transmis subit une taxation de 20 % jusqu’à 852 500 €, puis 31,25 %.

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Cet abattement s’applique par bénéficiaire. Si vous désignez deux enfants en parts égales, chacun bénéficie de 152 500 €, soit un total exonéré de 305 000 €. Dans cet exemple, si le capital transmis reste inférieur à ce montant, vos enfants n’auront aucun impôt à régler.

Pourquoi l’âge du souscripteur au moment des versements compte

La fiscalité évolue lorsque vous continuez à alimenter votre assurance-vie après vos 70 ans. Les versements effectués à partir de cet âge bénéficient d’un abattement global (et non plus par bénéficiaire) limité à 30 500 €. Les sommes excédant ce montant entrent dans la succession classique et sont soumises aux droits correspondants. De plus, seuls les primes versées sont concernées par cet abattement ; les intérêts générés restent exonérés.

Vérifiez la clause bénéficiaire

Pour que vos enfants tirent pleinement parti des abattements, assurez-vous que la clause bénéficiaire mentionne bien chacun d’eux, idéalement « à parts égales ». Une rédaction ambiguë pourrait entraîner un retour de l’assurance-vie dans votre succession, réduisant ainsi les avantages fiscaux prévus.

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Illustration concrète

Prenons un exemple. Vous versez 200 000 € avant vos 70 ans et désignez votre fils comme unique bénéficiaire. Il bénéficie de l’abattement de 152 500 €, et ne paie des droits que sur 47 500 €, taxés à 20 %. En revanche, si vous aviez deux enfants, chacun aurait reçu 100 000 €, et la totalité du capital serait restée sous le seuil d’exonération.

Si vous versez 50 000 € après vos 70 ans, l’abattement global de 30 500 € s’applique. Les 19 500 € restants sont alors imposables au barème des droits de succession, répartis entre vos enfants.

Les bons réflexes pour optimiser votre transmission

  • Versez l’essentiel avant vos 70 ans pour maximiser les abattements.
  • Rédigez une clause bénéficiaire claire et individualisée.
  • Répartissez le capital entre plusieurs enfants pour exploiter les abattements multiples.
  • Si vous versez après 70 ans, isolez ces sommes dans un contrat distinct pour simplifier la fiscalité.

Vous souhaitez des exemples personnalisés selon votre âge, vos bénéficiaires ou vos contrats ? Parlons-en dès maintenant.

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